La nación y la simulación cultural en la sátira de José Asunción Silva

Abstract

La obra de José Asuncion Silva debe su apariciôn a las bases que tras la Independencia sembró el Romanticismo Hispanoamericano. Segûn lo indica Pedro Henriquez Urena en Las corrientes literarias en la America Hispánica (Henriquez Urena, 1949: 116-117), la mayor parte de los países latinoamericanos caen en una fase de ruina y anarquia, de una lenta y difîcil estabilizaciôn politica, y de muchas dificultades para el arte ante la crisis del arte colonial y la escasez de tradiciones originarias precolombinas.

La satire de Silva crée une diversité d'aquarelles de la simulation de culture en Colombie. Pour ce faire il utilise comme toile de fond le mode de vie bourgeois européo-centré sur lequel se détachent au premier plan ses propres traits, sa condition de rastaquouère, imposteur de la culture, dans une société tournée vers un projet de Nation qui a besoin du racisme et de l'autoritarisme pour consolider la modernité de ses textes dans Sobremesa (1896), mais conscient d'être très au-dessous de la culture léguée par la génération de l'Indépendance (Al pie de la estatua, 1895).